29032024

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Patrimonia 2016 : réconcilier CGP et fintechs


La convention Patrimonia qui se tiendra à Lyon les 29 et 30 septembre prochain met l'accent cette année sur la mutation du métier de conseil et les nouveaux outils digitaux.

Réconcilier CGP et fintechs en les faisant se rencontrer : c'est l'objectif de la 23ème édition de Patrimonia, la convention annuelle des professionnels du patrimoine, qui se tiendra les 29 et 30 septembre prochain à la Cité centre des Congrès à Lyon. 

Ainsi, en partenariat avec le pôle de compétitivité mondiale Finance Innovation, Patrimonia va présenter une sélection d'une douzaine de fintechs à l'instar d'Advize, un des robo-advisors les plus anciens, RiskDesign ou Neurodecision, des outils de finance comportementale qui permettent de « profiler » les investisseurs privés ou encore Active Asset Allocation, un advisor en gestion d'actifs.

L'équipe de Patrimonia a également réalisé du 22 juillet au 22 août une enquête auprès de 364 professionnels du patrimoine qui tend à montrer que la transformation digitale est de mieux en mieux accueillie dans la profession : ainsi, plus de 8 professionnels sur 10 pensent que celle-ci se révélera être un atout pour leur cabinet. Il y a un an, plus de 3 sur 10 anticipait un impact négatif, voire très négatif de ce phénomène sur leur métier en 2015.

La digitalisation est en marche

Autre enseignement, 64 % des professionnels du patrimoine indiquent que la digitalisation de ses activités est en cours, 24 % ont prévu de la mettre en place dans les deux prochaines années et 6 % l'ont déjà terminée. La digitalisation ne signifie pas forcément avoir recours à un robo-advisor, mais cela peut concerner l'agrégation de comptes, que beaucoup utilisent déjà, ou bien la signature électronique. Ils sont seulement 6 % à ne pas envisager du tout de digitaliser leur activité dans les deux prochaines années.

Si l'avantage premier d'une digitalisation est de mieux répondre aux contraintes réglementaires (52% des interrogés), la persistance d'une relation client physique reste très importante : 62 % des professionnels pensent qu'il n'est pas possible aujourd'hui de donner une recommandation personnalisée totalement digitale.

Enfin, 61 % des professionnels déclarent ne pas craindre la concurrence des nouveaux acteurs du numérique pour leur métier, mais ils restent majoritairement réticents à mettre en place un partenariat avec une fintech dans les deux prochaines années.