19032024

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Assurance vie : Generali veut démocratiser l'accès au private equity

Generali s'est associé à Isatis pour proposer une unité de compte de private equity. Elle est accessible dès 1 000 € via cinq contrats d'assurance vie haut de gamme.

Après CNP Assurances, Axa et BNP Paribas, c'est au tour de Generali de lancer une unité de compte en private equity dans le cadre de ses contrats d'assurance vie Himalia, Xaélidia et Octuor (distribués par les CGPI), Espace Invest 5 et Espace Horizon 8 (distribués par les banques privées et banques régionales).

Accessible dès 1 000 €

Generali Vie lance s'est associé à associe à Isatis Capital, société de gestion spécialisée dans le financement des small caps (300 M€ d'encours géré) pour proposer à ses clients le Fonds commun de placement à risque (FCPR) Isatis Capital Vie & Retraite. Rendu possible par la loi Macron qui simplifie le capital-investissement dans l'assurance vie, cette offre propose un fonds de private equity ouvert et perpétuel (durée de vie de 99 ans) avec une valeur liquidative bimensuelle, accessible à partir de 1 000 €.

60 % en PME françaises non-cotés

« L'objectif du support Isatis Capital Vie & Retraite est de démocratiser le private equity en permettant au plus grand nombre de souscripteurs d'accéder à ce type d'offre, jusque-là réservée à des patrimoines très élevés », indique Generali dans son communiqué. Ce FCPR Isatis a principalement pour stratégie d'investissement le financement, l'accompagnement et le développement de PME françaises non cotées, en croissance, rentables au moment de l'investissement, innovantes et souvent déjà positionnées à l'international ou ayant vocation à le faire.

Il privilégie quatre grands secteurs : l'informatique/numérique ; la medtech et les services à la personne ; les services aux entreprises et enfin les industries de pointe à forte valeur ajoutée. Son originalité est qu'il combine le non coté (60 % du support) à une sélection d'OPCVM spécialisés sur les small et mid caps européennes cotées (35 % du support), les 5% restant étant investi en fonds monétaires.

A noter que l'investissement dans ce FCPR est cependant soumis à quelques contraintes : il ne doit pas dépasser 10 % du montant du contrat d'assurance vie et les arbitrages vers d'autres supports en unités de compte sont interdits pendant les six ans qui suivent la souscription, tandis que les rachats totaux ou partiels de l'unité de compte sont possibles et conformément aux alinéas 2 et 3 de l'article L.131-1 du Code des assurances (loi Macron).