29032024

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Taux des crédits immobiliers : l'été de tous les records

L'été 2016 aura connu des conditions exceptionnelles en matière de taux de crédit immobilier qui passent sous la barre des 1 % pour les meilleurs dossiers.

La période estivale est propice aux achats immobiliers. Cette année, ils bénéficient en outre d'un niveau historiquement bas des taux de crédit immobilier actuellement proposés par les banques. La baisse s'est même poursuivie en juillet : ainsi, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, en juillet 2016, les taux se sont établis à 1,55 % en moyenne contre 1,62 % en juin. Dans le détail, la moyenne varie de 1,69 % pour l'accession dans le neuf et 1,52 % pour l'accession dans l'ancien.

En août, 0,95 % sur 15 ans pour des dossiers excellents

Autre exemple : début août, dans le barème des banques recueillis par le courtier Meilleurtaux, les taux étaient encore en baisse et s'établissaient à 1,45 % sur 15 ans (0,95 % pour des dossiers « excellents ») et à 1,68 % sur 20 ans (1,18 % pour les meilleurs dossiers).
« En dépit des pauses qui ont marqué son évolution depuis octobre 2015, la baisse est toujours rapide, répercutant la faiblesse des taux constatés sur les marchés obligataires », selon Crédit Logement. Du coup, la solvabilité des ménages s'en trouve améliorée : selon l'organisme de caution, la baisse des taux intervenue depuis octobre 2015 est équivalente à une diminution des prix des logements de 6 % et même de 22,5 % depuis décembre 2011.
Pour autant, tempère Crédit Logement, en dépit de ces conditions exceptionnelles, « la demande ne se redresse que lentement. Et alors que le mois de juillet est habituellement très actif, il a été teinté de morosité cette année, affecté par le climat anxiogène actuel ».

Et à la rentrée ? 

La baisse des taux continuera-t-elle en septembre ? Selon Cécile Roquelaure, directrice de la communication chez le courtier Empruntis. « La rentrée de septembre devrait voir les banques ayant atteint leurs objectifs lever le pied et la concurrence se concentrer sur les retardataires. Les taux devraient rester bas, mais le choix des établissements sera plus restreint pour trouver le meilleur taux ou mener la meilleure négociation. »