18042024

Retour

L'immobilier sensible aux années d'élections présidentielles

Elections présidentielles et transactions immobilières ne font pas bon ménage, selon le Crédit Foncier qui a analysé les tendances sur les sept dernières années d'élections présidentielles. 

L'année 2017 suivra-t-elle la même tendance que les précédentes années d'élections présidentielles ? Le Crédit Foncier a eu l'idée de regarder dans le rétroviseur afin d'analyser les transactions annuelles dans l'immobilier résidentiel ancien sur une période de plus de quarante ans (1971 à 2013) afin de mesurer les effets des sept dernières élections présidentielles (1974, 1981, 1988, 1995, 2002, 2007 et 2012).

Le résultat est sans appel : l'année d'élection présidentielle accuse une baisse moyenne de 3,8 % des transactions dans l'ancien. « Sur sept élections, il n'y a qu'en 2002 qu'aucune baisse n'a été observée », précise tout de même le Crédit Foncier. Mais l'analyse de l'établissement de crédit va plus loin : en moyenne, sur la base des résultats obtenus à partir des sept dernières élections présidentielles, on observe une hausse de 4,6 % des transactions immobilières l'année qui précède l'élection présidentielle et une reprise de 2,3 % l'année suivante.

Vers 840 000 transactions en 2017 ?

Du coup, en extrapolant sur cette base, les transactions dans l'ancien pourraient s'élever à 840 000 unités en 2016, pour se replier autour de 810 000 unités en 2017.

Interrogés par le Crédit Foncier et l'Institut CSA, les professionnels de l'immobilier restent partagés sur l'impact de l'élection présidentielle de 2017 sur le marché du logement : 53 % des 400 professionnels sondés début septembre 2016 estiment qu'elle aura un impact négatif durant les mois précédant l'élection, tandis que 32 % pensent qu'il n'y aura aucun impact et 9 % un impact positif.