16042024

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Banque Privée : une notoriété importante pour les réseaux bancaires

Résolument tourné vers la conquête de parts de marché, SwissLife Banque Privée publie les résultats du 1er observatoire de la banque privée en France, avec quelques surprises à la clé.

L’étude devait permettre d’aborder une problématique double : tout d’abord tenter de déterminer les attentes des clients, notamment quant à leur perception des activités de banque privée, et au-delà, permettre une analyse des tendances du métier.

Pour la compagnie issue de la collaboration entre SwissLife et Viel & Cie, ces informations sont capitales en termes de développement. L’ambition pour elle étant d’aboutir à un résultat net en croissance de plus de 50% cette année.

Avant toute chose une question d’ordre général en lien avec l’actualité était posée aux participants : Quelle est leur perception de la fiscalité, notamment en ce qui concerne la taxation de 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros ? Sans surprise, 76 % de l’échantillon la trouve excessive. La nouvelle taxe ne faisant pas non plus l’unanimité, 31 % seulement la jugent utile à l’économie française.

Plus spécifiquement, il ressort de cette étude que les activités de banque privée jouissent d’une notoriété importante, principalement pour les établissements adossés à un réseau bancaire. Le service est perçu comme personnalisé, rentable, et placé sous le signe de la compétence. A contrario, il apparaît également comme étant cher et élitiste. Pire, pour 42% des participants, il participe à la fuite des capitaux vers l’étranger !

Détail intéressant, le combat est clairement inégal entre banque de réseau et banque privée puisque 61% des sondés pensent que ces dernières « délivrent à leurs clients la meilleure assistance en matière d’organisation patrimoniale et fiscale » contre 25% seulement pour la banque de détail.

La perception de l’activité entre non-client et client apporte aussi son lot de surprises. Pour les personnes n’ayant pas sauté le pas, l’objectif prioritaire est de trouver des placements avec une rentabilité élevée. À l’inverse pour l’échantillon déjà client c’est la qualité du service personnalisé qui est recherchée. Enfin, l’enquête aborde également la question de la nature et du devenir de la clientèle. Il ressort qu’elle a une ancienneté importante ce qui semble la rendre peu mobile. Le sourcing provient principalement soit de la banque de réseau, soit de la recommandation, contrastant ainsi avec le fait que seul 65% du panel juge cette relation forte et solide.

Tanguy Polet, directeur général SwissLife Banque Privée, a d’ores et déjà donné rendez-vous l’année prochaine pour observer l’évolution de ce baromètre dans le temps. Rappelons que pour 2013, la société a dévoilé un résultat net de 3,8 millions d’euros, et une collecte de 250 millions d’euros en sur-performance de 9% par rapport au marché.

 

Étude réalisée par OpinionWay sur un échantillon de 310 individus représentatifs des Français de 18 ans et plus appartenant au top 5 foyers en termes de revenus (revenus annuels supérieurs à 72 000 euros net). Mode d’interrogation CAWI (Computer Assisted Web Interview) Source du panel : Maximiles. (Procédures et règles conformes à la norme ISO 20252).