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La CNCEF fête ses 55 ans

A l’issue de leurs assemblées générales, la CNCEF (Chambre Nationale des Conseils-Experts Financiers) et la CNCIF (Chambre Nationale des Conseillers en Investissements Financiers) ont fait le point sur leur activité et leurs principales missions

Lors de son assemblée générale, la CNCEF qui célèbre cette année ses 55 ans a renouvelé son conseil d’administration et confirmé Didier Kling en tant que président. Aucun renouvellement n’était en revanche prévu pour le conseil d’administration de la CNCIF (dont la durée des mandats est de 3 ans). La CNCIF, filiale de l’association d’origine, regroupe environ 1380 professionnels, des CGPI mais aussi des conseils tournés vers l’entreprise (financement, cession/acquisition etc.)

Le financement des PME, thème développé dans le cadre de conférences le même jour, fait partie des préoccupations de ces professionnels. « Les PME ont la cote auprès des citoyens, a expliqué Stéphane Fantuz, président de la CNCIF. D’une part, elles ont besoin de fonds pour se développer et d’autre part, il y a de l’argent disponible. C’est donc une question de « tuyaux ». Il faut que ce soit simple et compréhensible ». L’homme a ainsi rappelé le rôle pédagogique des CGPI dans l’explication des sous-jacents des produits (y compris d’ailleurs des produits plus classiques d’assurance vie).

L’association a aussi insisté sur sa mission de contrôle auprès de ses membres (tous les 5 ans). L’an dernier, elle a ainsi réalisé environ 150 contrôles et procédé à 18 radiations. En cas de non respect des normes, l’adhérent dispose de 30 jours pour régulariser sa situation après réception du rapport, ce qui est fait dans la plupart des cas. Pour Stéphane Fantuz, c’est bien souvent « une méconnaissance des procédures » qui est à l’origine des non-conformités constatées. « Face à la complexité de la réglementation, nos membres sont parfois perdus », a indiqué Didier Kling. « Je défie quiconque de connaître l’intégralité des principes à respecter, et tout cela évolue très vite (notamment sur la connaissance client par exemple), a expliqué de son côté Stéphane Fantuz. Inévitablement cela va devenir notre rôle de suivre la réglementation, d’alerter et de former nos membres ».