Immobilier

Immobilier : un climat favorable à la fois aux acheteurs et aux vendeurs

Selon la Fnaim, les transactions immobilières devraient approcher le cap du million en 2019, un niveau record. La hausse des prix reste raisonnable, moins forte qu’il y a un an.

« La crispation sociale des gilets jaunes n’a pas eu d’impact sur l‘activité de l’immobilier », a lancé Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, lors d’un traditionnel point presse semestriel ce mercredi 3 juillet 2019.

Et pour cause ! A fin mars, sur un an, le nombre de transactions a encore battu un record, à 985 000 ventes. Selon la Fnaim, la perspective de 990 000 ventes sur l’ensemble de 2019 paraît tout à fait atteignable. « La progression annuelle serait alors de 2,6% », explique-t-il.

Selon l’Ifop, 63% des personnes interrogées pensent que la période est favorable à une transaction immobilière, aussi bien si l’on se place côté acheteurs (à 66% des sondés le pensent) que coté vendeurs (49%).

Si le nombre de transactions devrait demeurer tout juste sous la barre du million de transactions, le prix du m2 sur Paris reste lui aussi sous le seuil symbolique des 10 000 € (+4,6% sur un an) selon la Fnaim. Globalement, la hausse des prix du m2 est raisonnable, moins élevée qu’il y a un an : sur la France entière, le prix du mètre carré s’établit à 2 646 €, (+2,3% sur un an contre + 4,3% l’an dernier. 

Boom de l’investissement locatif 

Selon Jean-Marc Torrollion, 15% des transactions sont destinés à un investissement locatif (sans toutefois pouvoir distinguer dans le détail les baux classiques de logements vides, les meublés et la location saisonnière) en 2019 contre 12% il y a un an. Selon la Fnaim, « même dans les villes où les prix montent en flèche, les rendements locatifs demeurent attractifs ». A Marseille, le rendement locatif brut moyen est de 6,4% et même à Paris, malgré la hausse des prix record à l’acquisition, le rendement atteint 3,7%, selon les calculs de la Fnaim.