En cette rentrée 2019, SeLoger dresse la liste des 10 villes où réaliser un investissement immobilier locatif dans l'ancien. Toulouse, Nantes et Lille sont dans le Top 3. Paris et Bordeaux sont exclus du classement car trop chères.
Le portail d’annonces immobilières SeLoger a réalisé un classement des villes où il est (encore) intéressant d’acheter pour réaliser un investissement locatif. Sans surprise, les villes de Paris et Bordeaux ne font pas partie du classement : « La flambée du prix de leur immobilier en a fait des villes littéralement « hors-sol » et trop chères à l’achat pour permettre de rentabiliser un investissement locatif », relève SeLoger.
Selon SeLoger Toulouse remplit tous les critères requis pour un investissement locatif réussi : prix de l’immobilier (3 382 €/m2) très raisonnable pour une ville de sa taille (475 438 habitants), attractivité avec la LGV, dynamisme économique (aéronautique, recherche…) et démographique (5 620 nouveaux habitants chaque année sans compter 100 000 étudiants).
Avec un prix au m2 de 3 375 €, Nantes redevient, selon SeLoger, « le nouvel eldorado des investisseurs refroidis par le prix des logements à Bordeaux ».
Le prix de l’immobilier lillois reste accessible pour une métropole avec 3 244 €/m2. Avantages pour les investisseurs locatifs : une ville dynamique et attractive, proche des autres grandes villes européennes avec de nombreux étudiants et un faible taux de carence locative.
Lyon est récemment redevenue la deuxième ville de province la plus chère, En un an, le prix au m² à Lyon a progressé de 6,3 % pour atteindre 4 817 €, mais reste une valeur sûre de l’immobilier locatif avec un prix moyen du loyer mensuel de 746 €.
C’est la ruée vers l’Ouest… une part croissante d’investisseurs se tourne vers Rennes dont le marché locatif tire sa vitalité de sa démographie étudiante : à Rennes, un habitant sur trois poursuit des études supérieures ! Le prix moyen du loyer mensuel s’élève à 476 €.
Angers est de nouveau éligible au dispositif Pinel car passé en zone B1 (comme Poitiers) début juillet 2019. Son attrait sur les investisseurs s'en trouve donc renforcé avec un prix moyen accessible (2 288 €) mais en forte hausse de +7,1% depuis un an. Ses autres atouts : une forte demande locative notamment estudiantine (20 % des habitants sont étudiants) et la LGV (1 h 40 de Paris).
A Montpellier, le prix de l’immobilier ancien reste accessible à 3 089 €/m2 (+3% sur un an). La ville en plein boom démographique et économique attire aussi bien les jeunes actifs que les étudiants.
Le prix du m2 à Tours est de 2 422 €/m² inférieurs à la moyenne hexagonale (3 689 €/m² pour un appartement ancien) et permet ainsi aux investisseurs d'améliorer le ratio prix d’achat/loyer de leur placement.
Bénéficiant de la proximité des marchés nantais et surtout bordelais plombé par une flambée des prix, Poitiers reste très accessible avec à peine 2 060 € le m2. Cerise sur le gâteau, la ville est redevenue éligible au Pinel depuis début juillet car passée en zone B1.
Strasbourg se caractérise par des prix immobiliers abordables pour une métropole avec 3 040 €/m2. Ses atouts : une forte demande locative notamment étudiante et une population en forte croissance.
CMG