29032024

Retour

Immobilier

Immobilier ancien : engouement toujours plus fort pour le locatif

Selon Century 21, les investisseurs locatifs font un grand retour en force dans l’immobilier ancien et alimentent aussi un marché des transactions très dynamique qui pourrait atteindre le cap du million de ventes en 2019.

Dans un marché où les volumes de transactions immobilières atteignent des niveaux record au 1er semestre 2019 tout en gardant une certaine retenue sur la hausse des prix, une des grandes tendances du moment est la véritable « explosion » de l’investissement locatif, rapporte le réseau d’agences immobilières Century 21.

En effet, la part dédiée à l’investissement locatif explose avec +31,8% entre les 1ers semestres 2018 et 2019. C’est une progression « hallucinante », indique Laurent Vimont, président du réseau Century 21 lors de son point presse ce 1er juillet 2019. « Les achats pour investissement locatifs représentent 26,5% des ventes en moyenne nationale, soit une vente sur quatre. Rappelons qu’au 1er semestre 2014, l’investissement locatif ne représentait que 15% des transactions dans l’ancien ».

Avec des prix dont la hausse reste contenue (+1% au niveau national pour les maisons à 2 111 €/m2 et +0,7% pour les appartements à 3 528 €) et « un marché du crédit qui tourne à plein régime », selon Laurent Vimont, qui rappelle que toutes les conditions sont réunies. Pour les ménages moyens, l’investissement locatif devient un placement refuge pour la retraite. On voit même de plus en plus de locataires (de leur résidence principale) devenir des investisseurs locatifs. On peut trouver des biens pour investir à 60 000 à 100 000 € ». 

Une vente sur trois à Paris est destiné au locatif

Même à Paris, le niveau des prix qui flirtent avec les 10 000 € du m2 en moyenne ou l’annonce du retour de l’encadrement des loyers n'a pas découragé les investisseurs. Bien au contraire ! Avec 30,5% des ventes, les investissements locatifs représentent une vente sur trois, en hausse de 13,8% sur un an : « On est très très proche du record du 2nd semestre 2011 qui s’élevait à 31,1%, poursuit Laurent Vimont. Paris est devenue LA valeur refuge absolue ». En revanche, on ne sait pas ensuite si ces investisseurs louent avec un bail traditionnel ou un bail de meublé ou de locations saisonnières via les plateformes, précise-t-il. 

Carole Molé-Genlis