19032024

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Crédit immobilier : des taux toujours historiquement bas

Les taux de crédit immobilier restent à des niveaux historiquement bas, selon le courtier en crédit Meilleurtaux.com. Le niveau des renégociations baissent légèrement.

Les candidats à l'achat immobilier ne doivent pas s'inquiéter ! Les taux des crédits immobiliers sont encore très proches des records de l'automne dernier. « Nous ne sommes pas à la fin des taux bas », confirme Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com qui présentait ce mardi 28 février le 24e Observatoire des taux du courtier en crédit.

Certes les taux d'intérêt pour emprunter sur 15 ans et 20 ans ont très légèrement remonté ces derniers mois : ils affichaient respectivement 1,40 % et 1,60 % en octobre 2016 contre 1,45 % et 1,65 % en février 2017. Mais les taux sur 25 ans ont, quant à eux, baissé de 1,90 % à 1,87 % (hors assurance) : la clientèle jeune qui emprunte sur 25 ans est une clientèle prisée par les banques.

Gain de 60 000 € pour une mensualité de 1 000 € sur 20 ans

Et la situation reste « historiquement exceptionnelle », selon Meilleurtaux : en février 2017, pour 1 000 € de mensualités sur 20 ans, on peut emprunter 204 301 € (à 1,65%) : c'est presque 60 000 € de plus qu'en octobre 2008 où les taux s'élevaient à 5,30 % (147 789 € de financement pour 1 000 € sur 20 ans). Du coup, l'accession au crédit se démocratise : pour emprunter 200 000 €, il fallait 4 000 € de revenus nets mensuels en 2008. Il en faut à peine 2 950 € en février 2017. La baisse des taux d'intérêts a considérablement contribué à améliorer le pouvoir d'achat des Français en 10 ans.

Autre fait marquant du début de l'année : « On s'attend à ce que le taux de renégociation s'étiole », selon Hervé Hatt, président de Meilleurtaux. 25 % des demandes adressées à Meilleurtaux début 2016 étaient des dossiers de renégociations. Ils n'en représentent plus que 20 % début 2017.

Selon le courtier en crédit, en 2017, de nombreux signaux sont encore au vert pour le crédit immobilier comme les taux bas, le PTZ reconduit ou la politique commerciale des banques qui utilisent le crédit comme arme de conquête. Restent les incertitudes politiques qui font régner le flou sur l'avenir de l'immobilier en termes de fiscalité et les prix qui repartent à la hausse.