25042024

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Gestion d’actifs

Corum AM lance un fonds obligataire !

C’est inattendu ! Le gestionnaire de SCPI - Corum Origin et Corum XL - va proposer désormais à ses clients Corum Eco, un portefeuille d’obligations. Nous avons rencontré Frédéric Puzin, son président, qui s’en explique.

« Oui, Corum Eco est un placement financier. Mais nous allons révolutionner la gestion obligataire dans le même esprit que pour nos SCPI, je vais répliquer ce qui en a fait le succès auprès des épargnants », commente Frédéric Puzin (photo), le président de la société de gestion Corum AM. « Notre ambition : démocratiser l’investissement direct dans l’économie réelle et offrir de nouvelles opportunités d’épargne pour des épargnants à la recherche d’une stratégie d’investissement opportuniste et alternative », indique-t-il.

Ce fonds investira directement en titres obligataires d’entreprises clairement identifiées. En cela, Corum se veut « transparent » alors que les sociétés de gestion souvent ne communiquent pas le contenu de leur portefeuille. « Les stratégies d’investissement ne sont pas clairement expliquées et il y a souvent des tiers qui font office de filtre entre l’épargnant et son investissement », explique-t-il.

Un rendement mensuel... comme les SCPI Corum

Comme ses SCPI, ce fonds obligataire va servir un rendement mensuel, avec une option possible pour la capitalisation. L’objectif de performance annualisé est de 4 % entre la date de création et le 31 décembre 2026 (objectif qui pourra être diminué des frais de gestion réels propres à cet OPCVM nourricier). Pour ce faire, l’équipe de gestion va cibler les dettes high yield d’entreprises essentiellement - mais pas seulement - européennes, c’est-à-dire notées BB+ ou CCC- ou non notés, susceptibles d'être considérés spéculatives. La Sicav comportera une sélection de 60 à 80 sociétés, une fois le portefeuille constitué. En termes de risque, évidemment, l’investissement n’est pas dénué d’aléa ; l’indicateur de l’AMF est néanmoins de 3 sur 7. Les frais de souscription sont de 5 % maximum (dont 2,5 % d’intermédiation) avec des frais de gestion de 1,2 %.

Fiscalement, le produit est mieux traité que la SCPI puisqu’exonéré d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et bénéficiant de la flat tax sur la distribution.

Jean-Denis Errard