02122024

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Marché de l'immobilier neuf : une nouvelle baisse des mises en vente

Avec 13 698 ventes au détails 1er trimestre 2014, la commercialisation reste à un niveau historiquement bas.

Pour la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), le frémissement de l'activité observé les trois premiers mois de l'année (+3 % par rapport au 1er trimestre 2012), ne doit pas faire oublier que les ventes restent inférieures de près de 5 000 unités par rapport à celles du 1er trimestre 2011 et de 10 000 logements par rapport à la même période de 2010.

Les ventes à l'investisseur représentent 37 % des ventes du trimestre ce qui constitue une augmentation réelle mais en trompe-l'oeil par rapport au 1er trimestre 2013, lequel marquait la transition entre la loi Scellier et la loi Duflot. « A ce stade, il faut espérer que la stabilisation du dispositif fin 2013 contribue à débloquer les intentions d'investissement, malgré l'encadrement des loyers », fait savoir la FPI.
Par ailleurs, pour la première fois depuis mi-2012, les ventes en accession enregistrent un recul de 5,7 % par rapport au 1er trimestre de 2013, et ce, malgré l'environnement de taux toujours exceptionnellement favorable.

Témoignant de la contraction du marché, les mises en vente enregistrent leur plus bas niveau depuis la création de l'Observatoire FPI (en 2010). « Avec 13 698 nouveaux logements mis sur le marché en ce début d'année, l'offre nouvelle est inférieure de 38 % au niveau des années précédentes », remarque la FPI. Avant d'ajouter : « Les autorisations de construire sont elles aussi en recul de plus en plus marqué : -25 % pour le 1er trimestre de 2014 ».

Dans ce contexte, l'offre commerciale recule progressivement, avec 85 360 logements disponibles à fin mars 2013, soit 13,5 mois de ventes. Le stock achevé représente moins de 10 % de l'offre, soit à peine un mois de vente. Par ailleurs, plus de 40 % de l'offre est constituée de logements non commencés. Quant aux prix, ils demeurent stables depuis mi-2012, traduisant tant la contraction de l'offre disponible que l'incompressibilité des coûts de production.