13112024

Retour

DOSSIER : Enquête vérité sur les produits structurés

Décembre

Souvent présentés aux CGP comme un outil de diversification des contrats d’assurance vie de leurs clients, les produits structurés ont la côte. Pourtant, après des années de hausse des marchés financiers, les CGP les plus scrupuleux s’inquiètent des risques encourus par ces produits en cas de nouvelle crise boursière. Que faut-il en penser ? Comment comprendre les caractéristiques des produits structurés et appréhender leurs enjeux ? Ce dossier explore ce qu’il vaut mieux savoir avant d’en prescrire.

Commander le numéro

AU SOMMAIRE DU MAGAZINE

190101_sommaire

GESTION D’ACTIFS : Quelle allocation pour 2019 face à la montée des risques ?

Janvier

La correction boursière de la fin d’année 2018 a rappelé aux investisseurs que les marchés financiers ne sont pas à l’abri de subites sautes d’humeur. Faut-il dès lors s’inquiéter pour cette nouvelle année qui s’ouvre ? Quelles stratégies sont à privilégier dans ce contexte et quelle allocation mettre en place ? Nous avons demandé à quinze spécialistes leur avis sur la question.

Commander le magazine

PROFESSION : Les plateformes se transforment pour séduire les CGPI

Janvier

Course à la taille et transformation digitale… Les plateformes dédiées aux CGPI se transforment pour leur offrir toujours plus de services et de produits. Avec des conditions d'accès qui se resserrent.

Commander le numéro

L'HUMEUR DE GEF

TIGOO*

« Les mois d’octobre, explique Didier Le Ménestrel, président de La Financière de l’Echiquier, ne laissent de trace dans nos mémoires boursières que parce que les crises de 1929 et 1987 sont restées ancrées dans nos esprits. La faillite de Lehman Brothers et la volatilité qui s’en suivit en octobre 2008 n’ont rien fait pour rehausser la mauvaise réputation de ce mois boursier ». Après un octobre noir (-6,7 % pour le S&P 500), rappellant les deux autres « octobre noir » records de l’histoire de la Bourse (-21,8 % en octobre 1987, -16,9 % en octobre 2008), la plateforme de crowdlending Lendix a décidé de s’appeler... October.

*Prononcer « Tigou » : Thank God October’s Over (Dieu merci, Octobre est derrière nous), David Ross

A bas les impôts !

« Je pense qu’il faut se poser la question de la fiscalité. Il y a surement trop d’impôts dans notre pays ! Pour les baisser, il faut aussi baisser la dépense publique ». C’est ce que déclarait Gérald Darmanin (RTL, 25 novembre). On devrait en faire un ministre du Budget

Le Verdun du contribuable

Le 11 novembre, le ministre du Budget a annoncé sur M6 que le fisc surveillera les réseaux sociaux pour débusquer les fraudeurs. Facebook et Instagram permettront, dit-il, de vérifier vos signes extérieurs de richesse. Tout est bon pour remettre au goût du jour ce vieil art. 168 du CGI ! De là à croire que Bercy va résorber les quelque 90 Md€ de fraude...

« Un paquet de clopes, un tac-o-tac et des bitcoins, SVP !

C’est sans doute ce qu’on va entendre dans les bar- tabacs ! Une obscure officine Aysafebit SASU exerçant sous le nomde Keplerk, sans autorisation ni agrément par une autorité française ou étrangère, aurait signé un partenariat avec Bimedia, le fournisseur de terminaux de paiement des 4 000 buralistes français. « Un vendeur de clopes pourrait vendre du bitcoin à n’importe quel épargnant crédule ? Sans formation, sans formalisme, sans contrôle de l’origine des fonds, sans avoir à communiquer à son client ce qu’il gagne en lui vendant du bitcoin ? Grotesque et exaspérant ! », réagit le CGP Emmanuel Narrat (Haussmann Patrimoine), alors que « le Conseil en investissement financier est ultra-régulé ». Très sobrement, un communiqué de l’AMF, de la Banque de France et de l’ACPR « rappelle les risques associés à un investissement sur ces actifs spéculatifs, peu adaptés aux profils d’investisseurs particuliers non avertis ». Benoit de Juvigny, secrétaire général de l’AMF, avait été peu avant, plus clair : « On constate une augmentation préoccupante des arnaques liées aux crypto avec des mécanismes qui relèvent de la criminalité organisée ».

Dur dur!

La Route du Rhum n’emballe pas beaucoup les sponsors financiers : sept sur les 124 inscrits. Et une série de coups durs les a plombés : François Gabart (Macif) qui avait course gagnée se fait coiffer sur le poteau ; Armel Le Cleac'h (Banques Populaires), vainqueur en titre, a chaviré ; Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) a subi une avarie majeure contraignant à l’abandon et de même pour Nicolas Troussel (Corum AM). Louis Duc (Carac) termine dans les derniers à cause d’un incident... Seul Paul Meilhat (SMA) a sauvé l’honneur en gagnant en Imoca, ainsi que Damien Seguin (Apicil), 11e au scratch (en dépit de son handicap).