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L'Edito du mois - Juillet/Août 2014

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L'Edito de Gilles Petit

Rédacteur en chef de Gestion de Fortune
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Au même titre que le début de l’année civile, la période des congés estivaux est souvent l’occasion de jeter un regard en arrière et de prendre quelques grandes résolutions pour l’avenir. Modifier son hygiène de vie, changer de travail, prendre davantage soin de ses proches ou encore songer aux questions que l’on reporte volontiers aux calendes grecques, comme la retraite par exemple. Pour apporter notre modeste contribution à vos réflexions sur ce dernier sujet, toute la rédaction de Gestion de Fortune s’est attelée à la tâche. Outre un grand dossier, nous vous proposons également de consulter notre hors-série élaboré sous la forme d’un guide retraite qui vous permettra de faire le tour complet de l’offre de produits aujourd’hui disponible. Puisqu’après tout, comme l’écrivait le poète comique grec Ménandre (342 av. JC-291 av. JC), « il est malaisé de corriger en un jour une folie qui date de loin », mieux vaut d’ores et déjà prendre le temps de réfléchir à ce que pourrait être votre vie de retraité et aux moyens que vous comptez vous donner pour atteindre ce but. Pour continuer de filer la métaphore grecque, c’est donc au « connais-toi toi-même ! » de Socrate (460 av. JC-399 av. JC) que nous vous convions. Une injonction que le neurochirurgien épris de philosophie Guy Lazorthes (1910-2014) traduisait ainsi : « Connais le meilleur de toi, vois ce que tu aspires à être, ce que tu es virtuellement, ce qui est ton modèle ; sois un homme, connais tes propres excès ». Parce que se connaître, c’est aussi prendre conscience de soi et voir si sa pensée s’accorde ou non avec son action et inversement.

Très bon été et bonne lecture !

Le sommaire du mois - Juin 2014

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L'Edito du mois - Juin 2014

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L'Edito de Gilles Petit

Rédacteur en chef de Gestion de Fortune
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Quoi ? N’était-ce donc que cela ?
Un simple jeu de vases communicants entre parole et apparence ? En 2012, le candidat socialiste amaigri nous parlait de changement et maniait les promesses de Gascon. Deux ans plus tard, le président socialiste remplumé est redescendu sur terre et n’a plus que le terme d’austérité à la bouche. « On n'est jamais sot ni ridicule quand on proportionne son ambition à ses capacités » écrivait le romancier Charles Dolfus, (1827-1913). En la matière, s’il semble bien que notre cher Président suive ce conseil à la lettre pour lui même, on regrette toutefois qu’il n’ait pas d’aspirations plus grandes (n’osons même pas l’adjectif de « démesurées ») pour notre pays. Elaborer une politique consistant à baisser les charges des entreprises et à réduire les déficits publics ne permettra pas de stopper la longue descente aux enfers des chiffres de l’emploi et de rassurer nos concitoyens. Au contraire, en imposant une forme de dévaluation interne au pays, cette stratégie devrait surtout rétablir un certain équilibre dans nos échanges commerciaux et ce faisant, rendre possible la restauration de notre crédibilité à l’international. Il faut dire qu’en la matière, l’urgence est grande. Dans un récent sondage, le très sérieux journal allemand Die Welt (distribué dans près de 130 pays) a révélé que la France était encore plus mal considérée que la Russie de Vladimir Poutine par les investisseurs internationaux. Si le ridicule ne tue pas, il interpelle quand même. D’autant que pendant ce temps, l’économiste Thomas Piketty (cf. Gestion de Fortune, n°244 de janvier 2014) fait un tabac aux Etats-Unis avec son livre intitulé « Le Capital au XXIe siècle ». Un paradoxe que devrait mettre à profit notre Président pour méditer ces quelques mots de Lucius Annaeus Seneca, plus connu sous le nom de Sénèque (an 4 av J.C., 65 après J.C.) : « il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »

Le sommaire du mois - Mai 2014

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L'Edito du mois - Mai 2014

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L'Edito de Gilles Petit

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« Le pire n’est jamais décevant ».
Cette phrase extraite du film « Hommes, femmes, mode d’emploi » (1996) de Claude Lelouch trouve un étrange écho depuis la déroute de la gauche aux élections municipales et la nomination d’un nouveau Premier ministre. Outre les 50 milliards d’euros d’économie qu’il va falloir trouver dès l’année prochaine et pour les deux exercices suivants, Manuel Valls va surtout devoir tenter de redonner du baume au cœur de ses concitoyens. Déprimés, voire dépressifs, ceux-ci éprouvent une étrange sensation de vertige où se mêlent sentiment d’abandon et sourde inquiétude concernant l’avenir. Persuadés que la crise est partie pour durer, ceux-ci ne cessent de se replier sur eux-mêmes en attendant que l’orage passe et en faisant confiance à leurs « élites » pour que les choses n’empirent pas davantage. Ne serait-il pas temps de leur dire la vérité ? De leur avouer qu’en lieu et place de crise nous sommes plutôt en train de vivre une véritable mutation mondiale et que seuls ceux qui sauront s’adapter survivront ? Aurez-vous le courage de tenir un tel discours Monsieur le Premier ministre ? Pour vous inciter à le faire, permettez-moi de vous rappeler quelques mots prononcés par Vaclav Havel (1936-2011) à l’Université de Harvard en mai 1995 : « la principale tâche de la génération présente des hommes politiques n’est pas de plaire au public par les décisions qu’ils prennent, ni de faire des sourires à la télévision. Elle n’est pas de gagner les élections ni de s’assurer des places au soleil jusqu’à la fin de leurs jours. Leur rôle est d’assumer leur part de responsabilité dans les projets à long terme de notre monde et, ainsi, de donner un exemple au public pour lequel ils travaillent. Leur responsabilité est de penser audacieusement au loin, non pas de craindre la défaveur de la foule (…) ». 
Chiche !

Le sommaire du mois - Avril 2014

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L'Edito du mois - Avril 2014

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L'Edito de Gilles Petit

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Regarder le futur avec les yeux d’hier, telle est l’expérience que j’ai récemment faite en visionnant le film Rollerball (1975) de Norman Jewison. Au-delà de la simple critique d’un certain système politique et des ordinateurs antédiluviens (avec cartes perforées !), ce petit exercice m’a rappelé combien l’art de la prévision était difficile. Après tout, souvenez-vous qu’au XIXe siècle imaginer le futur c’était croire qu’en 2020, à Paris, les voitures voleraient dans le ciel et que nous serions capables de voyager dans le temps. Nous en sommes bien loin aujourd’hui avec nos alertes pollution et notre circulation alternée.
Dans le même ordre d’idées, lorsqu’en 1985, on demandait à des enfants d’imaginer la vie quotidienne de 2010, ceux-ci voyaient un monde où la plupart des tâches ménagères étaient reléguées à des robots. Pour nous qui vivons en 2014, ce regard rétrospectif sur de la pure prospective pourrait prêter à sourire si l’actualité ne venait nous rappeler à quel point il est important d’avoir les lunettes adéquates pour rester en contact avec la réalité. Dernièrement, l’un de nos ministres les plus en verve n’a ainsi rien trouvé de mieux que d’intervenir dans le dossier de rachat d’un opérateur de téléphonie au capital duquel l’Etat français ne détient aucune participation. Comme aux plus belles heures du Gosplan soviétique (1928-1991), il s’est donc immiscé dans les affaires de sociétés privées poussant même l’outrance jusqu’à menacer le potentiel futur propriétaire de l’ensemble d’un contrôle fiscal en bonne et due forme. Quand le passé ressurgit dans le présent et qu’il déteint sur le futur…
Ce mois-ci notre dossier est justement consacré à l’émergence d’une nouvelle pratique, celle du crowdfunding ou financement participatif. Si l’on ignore encore quel sera son impact véritable sur la société, nul doute qu’il faut l’envisager avec la plus grande ouverture d’esprit possible.

Bonne lecture !

 

 

Le sommaire du mois - Mars 2014

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L'Edito du mois - Mars 2014

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L'Edito de Gilles Petit

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Les Français sont nombreux à croire que l’art de se tirer une balle dans le pied relève du savoir-faire national. Ces dernières années, les exemples donnés à droite comme à gauche de l’échiquier politique, ainsi que les décisions économiques soi-disant stratégiques ont d’ailleurs contribué à ancrer cette croyance dans l’inconscient collectif. Qu’ils se rassurent ! D’autres pays (des émules ou tout simplement des plagiaires ?) semblent aussi exceller en la matière. Tel est notamment le cas de la Suisse qui, par son acceptation (à une courte majorité il est vrai) de l’initiative sur l’immigration de masse, promet des lendemains douloureux à son économie locale. Même si le pays a trois ans pour la mettre en place et devrait pouvoir en limiter les effets grâce à des négociations approfondies avec l’Union Européenne, les Helvètes les plus pessimistes pointent du doigt la perte de compétitivité potentielle de leur pays. Il faut dire que celui-ci réalise près de 60 % de ses exportations grâce à ses voisins européens et celles-ci n’ont que peu à voir avec le chocolat ou les services financiers. Non, la Suisse se démarque avant tout grâce à ses produits pharmaceutiques, ses machines et son horlogerie. Rien que sur la seule période de transition de trois ans, la perte de son Produit Intérieur Brut pourrait ainsi se chiffrer à 0,3 %. Rappelons que la croissance pour cette année est prévue là-bas à 2,3 %. Quant à la finance, source d’emplois pour de nombreux frontaliers, les estimations apparaissent encore plus noires. L’Association suisse des banquiers estime ainsi à 7 000 la perte potentielle d’emplois directs et à 15 000 celle des emplois indirects. « La peur n’est pas une vision du monde », a écrit le poète et écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger. Peut-être serait-il temps que les Européens revoient leurs ambitions à la hausse ? Après tout, comme l’a si bien dit Jules Vernes, « rien ne s’est fait de grand qui ne soit une espérance exagérée ».

Bonne lecture !

 

 

Le sommaire du mois - Février 2014

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L'Edito du mois - Février 2014

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L'Edito de Gilles Petit

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« Il n’est rien qui passe si vite que le temps ». Cette réflexion entre fatalisme et amertume faite un jour par Léonard de Vinci (1452-1519) a trouvé ces derniers mois une résonnance troublante dans le monde de la gestion et celui des conseillers en gestion de patrimoine. A quelques mois d’intervalle, Patrick Petitjean, le directeur général et fondateur de Primonial et Thierry Moreau, le président de la CIP (élu en avril 2013), ont tiré leur révérence de façon brutale et inattendue. Deux figures du métier, respectées par beaucoup, enviées par d’autres. Notre 21e cérémonie du Palmarès de Gestion de Fortune, dont les résultats vous sont communiqués ce mois-ci, a été l’occasion de leur rendre hommage. Occasion que je renouvelle encore ici pour témoigner tout mon soutien à leurs proches, familles et collaborateurs.
« L’épreuve du courage n’est pas de mourir mais de vivre », écrivait en son temps Vittorio Alfieri (1749-1803), philosophe et poète piémontais. Il appartient à ceux qui restent de faire donc preuve de courage pour continuer à entreprendre et à élaborer de nouveaux projets. A lire les courtes interviews consacrées à nos grands lauréats (cf. page 56), l’année 2014 devrait encore être réussie de ce côté-là. Entre lancements de nouveaux produits et de nouvelles activités, les conseillers en gestion de patrimoine devraient de nouveau fourmiller d’idées pour le plus grand bonheur de leurs clients. Seule ombre au tableau, la fiscalité, encore et toujours. Ce mois-ci, notre dossier revient sur ce thème épineux et démine pour vous le terrain. Ah j’oubliais, un dernier mot d’encouragement tiré de notre Victor Hugo (1802-1885) national : « C’est par le réel qu’on vit et c’est par l’idéal qu’on existe ».

Bonne lecture !

 

 

Le sommaire du mois - Janvier 2014

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L'Edito du mois - Janvier 2014

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L'Edito de Gilles Petit

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2013 et son cortège de mauvaises nouvelles fiscales s’en est allé et l’on se prend à rêver un instant d’une année 2014 plus clémente. Mais très vite nous reviennent en mémoire ces quelques mots d’Oscar Wilde : « Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l’on n’a pas de compte courant ». Evidemment, le réel nous rattrape. A l’heure d’écrire ces lignes une chose semble en tout cas acquise : la fiscalité n’a pas fini de nous jouer des tours. J’en veux pour preuve, les propos tenus à l’Assemblée nationale, le 18 décembre 2013, par Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget. D’après ceux-ci, « le gouvernement n’a jamais cru au grand soir fiscal. Nous croyons à la réforme fiscale en continu ». Les quelques 10 000 Français qui se sont signalés depuis l’été dernier auprès de la cellule de régularisation mise en place par l’administration fiscale seront certainement ravis de le découvrir à leurs dépens. « Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres », écrivait en son temps Antonio Gramsci. Aujourd’hui, pour nous, point encore de monstres mais plutôt l’apparition à l’horizon de quelques silhouettes inquiétantes. Parmi celles-ci, deux particulièrement menaçantes. La première trouve sa source dans une décision prise le 11 décembre 2013 par l’Union Européenne et qui est passée relativement inaperçue. Pourtant, celle-ci prévoit qu’en cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants. Ces derniers devront permettre de couvrir au minimum 8 % des pertes de leur banque avant qu’il ne soit fait appel à des fonds nationaux de résolution abondés par le secteur bancaire. Une autre silhouette inquiétante plane aussi sur l’assurance vie. Au nom de la lutte contre la fraude fiscale, le projet de loi de finances rectificative pour 2013 prévoit en effet pour les assureurs une obligation de déclaration de la souscription et du dénouement des contrats d'assurance vie, ainsi que du montant cumulé des primes versées. Même si les contrats inférieurs à 7 500 euros seront laissés hors du champ de ces nouvelles obligations annuelles, pas moins de 25 millions de contrats seront concernés dès 2016. Pour les assureurs, il s’agit d’une disposition inutile, coûteuse, peu respectueuse des libertés et anxiogène pour les épargnants. Oui, nous sommes tous bien loin d’en avoir fini avec les tourments réglementaires et fiscaux. Mais faut-il pour autant se décourager ? Rien n’est moins sûr. Pour cette nouvelle année, nous adopterons cette phrase du dramaturge Bertolt Brecht : « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ». Place donc à l’action et à la mobilisation.

Bonne lecture et très bonne année 2014 !

 

 

Le sommaire du mois - Décembre 2013

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L'Edito du mois - Décembre 2013

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) disait que le silence prolonge la musique. Arrêtons-nous donc un instant pour écouter la petite ritournelle très en vogue ces derniers temps : la dette publique française est une menace tant pour notre économie que pour celle de l’Europe. Dans ces conditions, seules des coupes budgétaires et une pression fiscale peuvent nous sauver du naufrage. Fermez le ban.
Seulement, comme l’écrivait Albert Camus, « mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde ». Et en l’occurrence comme le démontrent dans une étude récente (disponible sur le site www.voxeu.org) Marta Ruiz Arranz et Fabian BornHorst, deux économistes du Fonds Monétaire International, le problème actuel ne se borne pas à l’endettement public mais recouvre aussi une dimension privée. Selon eux, « quand les trois secteurs-gouvernement, ménages et entreprises-ont un niveau d’endettement supérieur à la moyenne, l’impact négatif de la dette sur la croissance est plus élevé. L’analyse suggère aussi que la dette privée peut être plus préjudiciable à la croissance que la dette publique. » Et c’est bien là que le bât blesse aujourd’hui. En Europe, des pays comme l’Irlande, le Portugal ou l’Espagne affiche des niveaux de dettes privées oscillant entre 306% du PIB et 195%. D’autres, pourtant considérés comme des bons élèves comme les Pays-Bas atteignent les 128%. La France se situerait légèrement en-deçà. Les derniers chiffres publiés par la Banque de France font état d’un endettement du secteur privé non financier (ménages et sociétés non financières) de 121,6% du PIB à fin juin 2013. Il semblerait donc que nos hommes politiques et leurs conseillers se trompent lourdement en préconisant un remède ne tenant pas compte de toutes les données du problème. Aveuglés par le désendettement public, ils en oublient le rôle déterminant des agents privés dans l’économie. Souhaitons qu’ils ouvrent les yeux à temps et donne raison à John Fitzgerald Kennedy, lequel lors de son investiture déclara : « on connaît une nation aux hommes qu’elle produit mais aussi à ceux dont elle se souvient et qu’elle honore. »

Bonne lecture et très bonnes fêtes de fin d’année !

Gilles Petit

 

La fin du Portefeuille Gestion de Fortune

En ce 18 novembre 2013, l’ensemble des positions sont arbitrées.

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Le sommaire du mois - Novembre 2013

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L'Edito du mois - Novembre 2013

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L'Edito de Gilles Petit

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Al’heure même où la cellule de régularisation de Bercy est menacée d’engorgement et promet aux services du fisc de belles années de travail à plein temps et quelques rentrées d’argent substantielles, le gouvernement continue de balbutier ses gammes et de se prendre les pieds dans le tapis. On annonce une nouvelle taxe un jour que l’on détricote le jour d’après sous la pression des principaux intéressés. Dernière idée en date, mettre la main sur une partie du magot de l’assurance vie. Selon le député PS Christian Eckert, il serait possible je cite « d’en tirer facilement un milliard d’euros sans bouleverser la physionomie de ce placement ». Au-delà des objections qu’une telle déclaration peut légitimement soulever tant chez les assureurs que les assurés, on retiendra surtout ce chiffre symbolique du milliard, sorte de grisbi sur lequel tout le monde semble vouloir mettre la main. Et si nous en finissions avec cet open bar fiscal une fois pour toutes et que nous nous remettions tous au travail ?
Certes, pour retrouver de l’allant, encore aurions-nous besoin d’un nouvel élan. Pour ce faire, quoi de mieux qu’un discours politique inspiré. Je sais, ces temps-ci, l’exécutif ne brille pas par ses emphases ni même ses envolées lyriques. Une fois n’étant pas coutume, j’invite notre président de la République à suivre l’exemple de David Cameron, le premier ministre conservateur britannique. Lors du dernier congrès de son parti organisé à Manchester, il a eu ces quelques mots : « Nous n’avons ni la population la plus importante ni le pays le plus grand ni les meilleures ressources mais nous avons l’esprit. Rappelez-vous que ce qui compte, ce n’est pas la taille du chien qui combat mais l’importance que le chien accorde au combat (Mark Twain). Surmonter les défis, épater les sceptiques, nous réinventer, c’est ce que nous faisons. Et cela s’appelle diriger un pays ».


Bonne lecture !

Gilles Petit

 

Arbitrages dans le portefeuille

Le moment est venu de prendre ses gains sur six valeurs détenues dans le portefeuille du magazine.

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